The Elder Scrolls: La Saison Éternelle
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 La lettre d'une Main (RP-TEST)

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AuteurMessage
Jorvas Froidetoge
Main du Roi de Bordeciel
Jorvas Froidetoge


Messages : 17
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MessageSujet: La lettre d'une Main (RP-TEST)   La lettre d'une Main (RP-TEST) Icon_minitimeVen 17 Avr - 15:11


« Bonjour, Sheela.

Je n'ai pas la chance de te voir cette semaine, accablé de travail que je suis, mais je te laisse entre les mains protectrices des savants de Fordhiver, je sais que tu seras en sécurité là-bas.
Tu voulais rester à mes côtés, je comprend, cependant je me dois de partir en quête des parjures à travers le pays. Je t'en ai parlé, de vrais parasites. La capitale ayant récemment été assaillie, je ne veux pas prendre le risque de t'y laisser loin de moi. L'école de magie de Fordhiver disposant d'un mince pont et de puissants mages, il s'agit d'un lieu stratégique imprenable, j'espère que tu comprend mon choix.
Ma fille, j'ai réfléchi à la demande que tu m'a faite il n'y a pas si longtemps que cela. Et je pense que je pourrais y accéder. Il est vrai que je te considère toujours comme une petite fille, mais tu es si jeune, et tu grandis si vite...
J'ai demandé à Khu'rta, ton oncle, de te rejoindre. A priori il devrait être en route s'il n'est pas déjà arrivé. Il amènera tes effets personnels, je sais que tu y tiens, et je t'ai fait partir sans vraiment te laisser le temps de les rassembler.
Je sais que ce n'est pas forcément une attirance pour toi, mais tu disposes d'aptitudes magiques dont tu te refuses de découvrir les capacités. C'est une raison secondaire pour laquelle tu es là-bas. D'autant qu'il y a de nombreux jeunes, tu devrais facilement te faire des amis. Je sais bien que tu préfères que je te montre comment trancher proprement des têtes ou bien même comment porter une lance à hauteur pour traverser le cœur, mais tu devrais aussi t'élever dans les sources de savoir. Sans ta mère, il y a beaucoup de chose de notre monde que je ne saurais pas. Le savoir, c'est le pouvoir, ma puce. Plus tu sauras de choses, plus tu pourras faire de grandes choses. Mais je te l'ai dit et répété, tu connais la chanson.
Ça me rappelle la fois où tu tenais absolument à ce que je te montre des tours de magie. Tu me demandais souvent de faire celui dans lequel tu me demandais de marcher sans faire de bruit pour attraper le gibier. Et c'est grâce à quoi ? La magie. Tu as compris, j'espère, qu'il serait peut être temps de s'investir de cette formation. A toi de découvrir pour quelle magie tu es faite. Normalement tu as déjà rencontré Maitre Feremor, un elfe des bois qui t'as sûrement déjà fait visiter l'école et les dortoirs. J'espère tout de même que tu auras fait l'effort de rencontrer des amis. Tu es du genre à rester dans ton coin de base, surtout lorsque tu boudes, ce qui peut être long. Mais ne t'en fait pas comme indiqué plus haut je serais normalement de retour dans une semaine. Le temps de traquer le reste des fuyards. Le problème de les laisser partir, c'est qu'ils forment d'autres groupes et se vengent dangereusement. Comme promis à mon retour je reverrais avec toi le tir à l'arc, étant donné que tu m'ait fait part de ta faiblesse à toucher tes cibles. Qui sait, peut être que la magie te fera mieux viser... je rabâche, je rabâche tu me connais.
Tiens tant que j'y pense, j'ai caché tes crochets. Je n'ai pas envie d'avoir la cour sur le dos parce que tu t'es amusée à crocheter les serrures des habitants. Tu les récupéreras quand j'estimerais que tu seras assez mature pour les utiliser à de bonnes fins. C'est pas contre toi mais tu sais aussi bien que moi que je dois représenter l'ordre et qu'avoir une fille qui dévalise la populace... ça ne fait pas vraiment bonne impression. D'autant plus que ce n'est pas l'éducation que je t'ai donné. Ta gouvernante a dit des horreurs sur ton comportement. Je t'ai déjà dit d'arrêter de mettre des larves dans ses draps, de cacher des poches de sang entrouvertes sous ses robes et de faire tes griffes sur ses coussins. C'est à se demander pourquoi tu veux pas tout simplement m'expliquer le compromis que tu as avec elle au lieu de faire de sa vie un calvaire quotidien. Bref, passons.
J'ai récupéré le miel et les fruits dont tu m'avais parlé pour faire des pâtisseries, je les aient posés sur ton lit. Je suis le seul qui possède les clés de ta chambre donc ne t'inquiètes pas, rien ne te sera volé.
Bien sur, je parle de tout ce qui t'appartient, pas les livres personnels du Haut-Roi empruntés à son insu, les trésors trouvés dans les poches de passants et l'ensemble de couteaux cachés sous ton matelas. J'ai pris soin de les restituer à leurs possesseurs dans la plus grande discrétion. Avec ce genre de comportement, tu ne sais pas à quel point tu me fait honte. J'imagine que l’absence d'une mère doit jouer sur ton éducation et ta capacité à obéir.
Je me souviens que la veille de ton départ tu m'a fait promettre de t'écrire, bien entendu, mais aussi de te raconter un de mes récits. Alors voici l'histoire...
Il fut un temps, tandis que je n'étais pas encore à la solde de notre Haut-Roi, durant lequel j’éprouvais un certain plaisir à parcourir les terres gelées avec mes frères d'armes. Observer la nature, les cours d'eau, l'écosystème des zones sauvages... je chassais aussi. Une fois le gibier atteint, on le récupérait pour le manger dans la journée auprès, généralement, d'un merveilleux feu de camp à la belle étoile. Mais fut un soir, différent des autres. Un soir, magique, unique, dont j'ai encore le souvenir de tous mes sens en cet événement.
La viande de cerf grillée avait été saupoudrée de plantes aromatiques par mon ami Turig, un excellent cuisiner. Mon morceau avait été cuit à la perfection, tandis que je me moquais gentiment des parties cramées de mes camarades. L'odeur de la nourriture se mélangeait à l'essence naturelle qui nous entourait, une odeur d'herbe sauvage, de miel, de fleurs en tous genres. Le temps était doux en cette saison chaude. Les flammes chauffaient de nous se que le vent caressait aux mêmes endroits. Nous nous étions déchaussés pour profiter de l'herbe douce et souple sous la plante de nos pieds endoloris. Placés sur une colline entourée d'eau, nous avions juste derrière nous le reste de la forêt, et devant nous une vue imprenable sur les étendues naturelles à perte de vue. Un jour, je t'y emmènerai. Toi non plus tu n'oublieras pas. Le ciel était un de ces ciels sans lune, seulement éclairé des milliers d'étoiles logeant dans un espace noir infini. Chaque seconde passée à la regarder faisait apparente de nouvelles lumières dorées.
Toutes ces sensations, bien que banales, avec leur particularité dans la mesure nous avions fini par sentir une présence autour de nous. Trouvant au premier abord ce sentiment d'être épié subjectif, je n'y ait pas vraiment fait attention. C'est lorsque cette impression a été perçue de tous que j'ai considéré l'importance de la valoriser. Observant nos alentours, nous n'avons rien remarqué puis, dans le maquis derrière nous, une paire d'yeux d'un jaune si vif, associé à un léger vert, se fit remarquer. D'abord n'effectuant aucune action, nous avons décider de nous équiper, le plus doucement, et calmement possible. La chose ne bougeait pas. Nous nous sommes observés, yeux dans les yeux, quelques instants, sur nos gardes, avant que la chose n'approche. Je n'avais jamais vu une telle créature auparavant. J'en avais seulement entendu un comte durant ma jeunesse.
Cet animal, si je puis dire, avait la forme d'une femme, d'un corps féminin, mais couvert d'écorces. Une lueur aussi colorée que ses yeux semblait s'échapper de l'intérieur de sa carapace partielle. Elle ne touchait pas le sol, elle lévitait. Des lucioles tournoyait autour de ses formes, et de son visage boisé était orné deux bois équivalents à ceux des cerfs.
La créature s'approchait doucement, passant par-dessus l'eau qui nous séparait de l'autre rive sans dénoncer le moindre geste hostile. Ses mains d'arbre semblaient se refermer sur quelque chose.
Un de mes hommes portant la main à son épée, je lui ai tenu le bras, chuchotant aux autres membres du groupe de ne pas se préparer à se battre.
La chose était tout proche de nous. Je n'avais jamais vu, et ne pense pas avoir l'occasion de retrouver une telle beauté de toute ma vie. Elle nous a observé, les uns après les autres, comme-ci elle jugeait de notre personne par un simple regard. Se rapprochant encore elle s'est retrouvée au centre de notre cercle de frère d'armes, m'a regardé, puis s'est baissée et a déposer un objet par terre, très délicatement, avant de se relever et de s'en aller aussi sereinement que la façon dont elle s'était approchée. La créature nous a jeté un dernier regard depuis la forêt, et est partie.
Nous nous sommes tous approchés de l'objet que je venais de ramasser. On aurait dit... une sorte de bague de bois. Nous pas sculptée telle une création humaine, mais une création différente encore. Animale peut être ? Quoiqu'il en soit, suite à des lancés de dés équitables, j'ai obtenu cette bague et j'en fut ravi, vu la rareté et la valeur sentimental que j'éprouve à sa vue.
Je pense que ce cadeau nous a été fait par cet être de la nature, une sorte de gardien j'imagine. Notre respect envers l'environnement qui nous entourais, notre plaisir à voyager auprès d'animaux sauvage a du marquer l'attention de cette chose. Quoiqu'il en soit, je l'ai obtenue, et maintenant c'est à toi que je la relègue, pour ce jour spécial qu'est aujourd'hui. Bonne anniversaire, Sheela.

Signé, ton père qui t'aime »


De la bordure d'une fenêtre, une ombre féline posa un morceau de papier sur le côté. Des larmes coulaient en silence le long de ses poils grisés. De son autre main, elle tenait un anneau de bois sans écriture ni dessin ou autre ornementation. Un bague en bois dites « naturelle ». La forme sombre attrapa la lettre délicatement et y mit le feu au-dessus du vide. De la large manche droite de son habit sortit une petite patte velue rayée dans laquelle s’inséra parfaitement la bague à l’annulaire. Sortant de son perchoir encapuchonnée et en s'essuyant le visage, l'ombre disparut dans un dédale de couloirs.
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